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L'évolution de notre mode de vie a modifié notre comportement, nos habitudes de vie. Nous passons 70 à 90 % de notre temps " enfermé " dont environ 50 % dans notre habitation.


La recherche de confort et de diminution du coût énergétique passe par une amélioration de l'isolation thermique, et souvent par une réduction de la ventilation et de l'aération.
Dans un même temps, nous nous retrouvons face à une évolution des matériaux de construction et de décoration, mais aussi une évolution de notre style de vie avec l'utilisation intensive de produits d'entretien, de bricolage, de produits parfumés, de tabac,…et aussi par la place que prennent nos animaux domestiques dans notre vie et dans nos logements.


L'ensemble de ses changements a pour conséquence de diminuer le renouvellement de l'air intérieur ce qui favorise :
- Une augmentation de l'humidité
- Une rétention des polluants biologiques : Allergènes d'acariens, allergènes d'animaux domestiques, allergènes de blattes, moisissures
- Une rétention des polluants chimiques : Composés organiques volatils (COV), monoxyde de carbone (CO), ….

L'amélioration de notre qualité de l'air intérieur passe par l'éviction de cette pollution.

Toutefois pour être efficace ces mesures doivent êtres " globales "


Une élimination des poussières

Les activités de ménage ou de rénovation, le chauffage par combustion, le tabagisme produisent des particules poussière. Elles véhiculent des micro-organismes (allergènes, moisissures,… ) et sont mises en suspension dans l'air lors des activités humaines.
- Privilégier le nettoyage humide qui permet de ne pas mettre en suspension les poussières lors du nettoyage.
- Limiter les bibelots et livres sur des étagères, préférer les vitrines ou les rangements clos.
- Ouvrir la fenêtre pendant les activités de ménage.
- Préférer un aspirateur muni d'un filtre HEPA.


Une ventilation efficace

Le renouvellement de l'air permet d'éliminer mauvaises odeurs, pollution biologique et chimique et aussi de diminuer l'humidité dans l'habitat.

La ventilation assure l'apport d'air neuf grâce aux entrées d'air et aux bouches d'extraction.


Elle est complétée par l'aération quotidienne.

Il faut veiller à ne pas perturber la circulation de l'air. Pour cela il faudra :
- Laisser en fonction le système de ventilation (VMC).
- Ne pas obturer volontairement ou non les ouvertures permettant la circulation d'air (ne pas les boucher, ne pas les mettre derrière un meuble ou un revêtement).
- Laisser un espace sous les portes, cela permet à l'air de passer.


Une humidité contrôlée

L'humidité à l'intérieur de nos logements peut avoir différentes sources:
- Le bâtiment : fuites, remontée d'eau, infiltration, pont thermique.
- L'activité humaine : douche, cuisson, séchage du linge....

Elle peut être limitée, il faudra:
- Assurer une étanchéité du bâtiment : surveiller les fuites et les infiltrations d'eau éventuelles (gouttière, raccord des conduits, robinets,..), éviter les ponts thermiques,…
- Assurer une ventilation efficace grâce à des entrées d'air et des bouches d'extraction que l'on veillera à entretenir et à ne pas obturer.
- Effectuer une aération des pièces en fonction de l'activité humaine (douche, cuisine, lessive,..), 15 min suffisent.
- Eviter de sécher le linge à l'intérieur, sinon penser à aérer. Lors de l'utilisation de sèche linge installer un raccord extérieur étanche, si bac à condensation vider et nettoyer le réservoir après chaque utilisation.


Un entretien des appareils de combustion

La combustion incomplète peut être à l'origine de production de monoxyde de carbone (CO).
Il est donc essentiel et obligatoire (arrêté du 5 février 1999 relatif aux règles techniques et de sécurité applicables aux installations de gaz combustibles et hydrocarbures liquéfiés) de faire:
- Assurer annuellement par un professionnel, l'entretien et le réglage des appareils de combustion.
- Mais aussi la vérification du raccordement pour éviter le refoulement des gaz et fumées.
- Utiliser les appareils mobiles (gaz, pétrole,..) dans des pièces ventilées, vérifier qu'ils soient munis d'un dispositif d'extinction automatique en fonction du taux de CO.


Une diminution de l'exposition aux COV

Plusieurs centaines d'espèces chimiques constituent les composés organiques volatils (COV), ils peuvent être presque totalement à l'état de vapeur dans l'air ambiant.
Si l'on connaît la toxicité de la plupart de ces polluants pris individuellement, on ne connaît pratiquement rien de leur toxicité quand ils sont mélangés et à de faibles concentrations, ce qui se passe le plus souvent dans l'air intérieur.

La meilleure protection reste la prévention :

- Privilégier les matériaux et produits "faiblement émissifs" (label à venir), les labels NF Environnement ou Ecolabel européen.

- Aérer (pour rappel l'ensemble de l'air d'une pièce est renouvelé en 10 à 15 min d'aération) et chauffer (les COV sont facilement dispersibles dans l'air ambiant) la pièce lors de l'utilisation de produits potentiellement émissifs, et de l'ajout de nouveau meuble.
L'idéal serait d'ôter de la pièce tout capteur de COV (moquettes, meubles,..) avant l'introduction de matériaux émissifs. Conscient que c'est difficilement réalisable, il est importance d'insister sur l'aération.

- Respecter le mode d'emploi et les doses préconisées par le fabricant.

- Ne pas mélanger les produits : ils peuvent devenir inefficaces et provoquer de réaction chimiques dangereuses.

- Ne pas stocker de nombreux produits chez vous, mettez les dans une pièce bien ventilée et éloignés d'une source de chaleur, veillez à ce qu'ils soient correctement fermés.

 

Réalisation ADEMIS Informatique

Réalisation : ADEMIS Informatique